Avant-première – chest. – ‘All Good Things End’

Avant-première – chest. – ‘All Good Things End’

  • 01 - ALL GOOD THINGS END - CHEST - All Good Things End
  • 02 - SELF SABOTAGE - CHEST - All Good Things End
  • 03 - BLOOD ON YOUR DOORSTEP - CHEST - All Good Things End
  • 04 - SONG 008 - CHEST - All Good Things End
  • 05 - MEN AT THE END - CHEST - All Good Things End
  • 06 - ACETA - CHEST - All Good Things End
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INFOS
ALL GOOD THINGS END
Nouvel EP disponible le 28 février 2025
chez Howlin Banana
>> PRÉCOMMANDE <<
CONCERTS
25.02 – LYON – Transbordeur (+ DITZ)
01.03 – PARIS – La Maroquinerie (+ DITZ)
07.03 – PARIS – Pop Up du Label
08.03 – LILLE – Aeronef (+ DITZ)
EN SAVOIR PLUS
CHRONIQUE

Depuis quelques temps déjà, ça bruit de partout au sujet de chest, y compris à l’international, du côté de l’Angleterre. Le tonitruant premier EP du groupe, All Good Things End, impressionne, fait parler, et ce pour d’excellentes raisons. La production, tout d’abord, met particulièrement en valeur le son des Parisiens : compact, puissant mais également d’une précision chirurgicale dans l’articulation de tous les éléments qui le composent. La qualité des six morceaux présentés, ensuite : mélodiquement accrocheurs, détonants et percutants, ils sont autant de violents coups au plexus qui, plutôt que d’immobiliser et de faire suffoquer, projettent en avant pour nous embarquer dans une course folle, mais dont on saisit, intuitivement et à chaque instant, l’urgence et la nécessité. L’excellente maîtrise d’un genre, enfin, qui permet de le transcender : il s’agit essentiellement de post-punk lorgnant largement du côté d’Idles, mais avec une basse vrombissante, relayée par des éléments électroniques saccadés et anxiogènes, qui enveloppe le tout d’une explosivité indus que l’on retrouve tout particulièrement chez DITZ.

Ici, on ouvre les portes en les défonçant au pied et l’on répond par la frénésie du mouvement à la déclaration que l’on entend dans le foudroyant Self Sabotage : ‘There’s a storm in my chest, I can’t no rest’. Aucune contrainte extérieure ne semble plus pouvoir s’imposer, l’énergie déployée est telle qu’au bruit ambiant, oppressant, on opposera un autre bruit, plus fort et dangereusement libérateur. Toutefois, si All Good Things End et Blood On Your Doorstep lâchent également les chiens en faisant entendre des harangues rageuses dignes de celle de Joe Talbot, Song 008 montre habilement, au milieu de l’EP, la capacité de chest à explorer une forme de romantisme crépusculaire, à la hauteur de celui qui s’exprimait dans le premier album de The Murder Capital.

Parfaitement maîtrisé de bout en bout, affichant déjà une forte identité n’excluant pas le goût des nuances, All Good Things End est un premier EP coup de poing, totalement imprégné des turbulences de son époque mais également prêt à en découdre avec elle. Il se termine par ces mots : Hold on Tight, accroche-toi, et l’on peut répondre direct qu’avec chest dans les oreilles, on pourra facilement voir venir : il y a là un stimulant qui permettra de rester droit coûte que coûte, y compris dans l’oeil du cyclone.

Photos : Aielol

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